Anne-Marie Noël (EI)
Réflexologue et Naturopathe
 
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Anne-Marie Noël (EI)
Réflexologue et Naturopathe

Intérêt de la réflexologie dans le suivi de grossesse


En tant que soin de support, la réflexologie est de plus en plus répandue pour atténuer les effets inconfortables de la grossesse.

Le but de cet article est de montrer l’intérêt de la réflexologie (néo-réflexologie) lors d’un suivi de grossesse

Rappel : en soins de support, le but de la réflexologie est uniquement d’atténuer les troubles liés aux bouleversements du corps durant la grossesse.

Contre-indication : phlébite, thrombose, fièvre, douleurs non identifiées par un médecin, enceinte de moins de 3 mois, blessure aux pieds.

Avant toute prise en charge, il est indispensable que la future maman ait l’accord de sa sage-femme notamment.

La grossesse procure souvent un sentiment de plénitude, mais souvent l’ensemble des modifications physiologiques génère quelques inconforts tels que :

  • constipation,
  • jambes lourdes,
  • nausées,
  • douleurs dorsales,
  • insomnie, fatigue,
  • inquiétudes, stress, anxiété…

I - Explications des principaux désagréments rencontrés

Ils varient en fonction des personnes et des moments de la grossesse.

  1. Le stress, l’anxiété

On sait que lors de la grossesse, au moment de l’accouchement et lorsque bébé est arrivé, le système hormonal de la femme est bouleversé, et a un travail colossal à chaque étape. Ce changement, ce bouleversement physiologique peut engendrer souvent un déséquilibre du système nerveux autonome. Les craintes que peut vivre une future maman durant sa grossesse quant à la bonne santé de son bébé, sur le « pourvu que l’accouchement se passe bien ! » et surtout s’il y a déjà eu un vécu difficile, engendrent un stress parfois difficile à gérer. S’installe alors des angoisses, qui sont souvent à l’origine de douleurs, d’insomnies, d’irritabilité, d’inconforts digestifs…

On sait que l’exposition prolongée et répétée à ces situations qui stressent et la sécrétion d’hormones naturellement sécrétées pour gérer ce stress mais non suffisamment éliminées, conduisent à l’affaiblissement de notre équilibre physiologique, immunitaire et psychique.

 

  1. La constipation

L'augmentation des hormones, notamment la progestérone est essentielle pour inhiber les contractions de la musculature utérine et ainsi permettre la gestation et surtout limiter les risques de fausse couche et d’accouchement prématuré. Mais la conséquence est le ralentissement du transit.

 Plus tard dans la grossesse, l'utérus, qui prend de l'expansion, comprime le gros intestin (côlon) et cela peut mécaniquement empêcher l’expulsion des selles

La 3ème raison est la baisse de l’activité physique des futures mamans qui naturellement ont tendances à moins bouger. Ce qui accentue le ralentissement du péristaltisme de l’intestin.

 La constipation peut s’accompagner de divers désagréments (sensation de ballonnement, des gaz, un manque d’appétit, l’apparition d’hémorroïdes).

Quelques conseils avertis :

  • Adaptez votre alimentation en consommant des aliments variés et riches en fibres ;
  • Hydratez-vous régulièrement en buvant environ 6 à 8 verres d’eau quotidiennement entre les repas 
  • Si le corps médical le permet, marcher, nager, faire du yoga adapté…

 

  1. Les nausées et reflux gastriques

Toujours à cause de la production d’hormones telle que la progestérone qui perturbe le fonctionnement de l'ensemble du tube digestif et qui ralentit la vidange gastrique.

Au fur et à mesure de la grossesse, le bébé prend de plus en plus de place, notamment vers l'estomac. En le poussant vers le haut, il favorise la remontée des sucs gastriques vers l'œsophage. Raison pour laquelle les remontées acides peuvent être plus fréquentes en fin de grossesse

 

  1. Douleurs dorsales

Le poids du ventre augmente de façon importante, ce qui déplace le centre de gravité de la femme enceinte vers l’avant. Elle a donc tendance à courber le haut du dos et à augmenter la courbure naturelle du bas du dos (cambrure) pour compenser, ce qui modifie sa posture.

Cette posture typique de la femme enceinte peut augmenter la compression des vertèbres et créer une irritation ou de l’inflammation douloureuse.

De plus, certaines hormones de grossesse semblent augmenter la flexibilité des articulations.

 

  1. Problèmes circulatoires

La grossesse s'accompagne d'une augmentation du volume total de sang (le placenta est riche en sang et en vaisseaux sanguins). Les hormones de la grossesse ont tendance à diminuer l'élasticité (le « tonus ») des veines, et celles-ci sont plus dilatées lorsque la pression sanguine augmente. Tout ceci ne facilite pas la circulation sanguine.

La rétention d'eau est souvent la conséquence d'une mauvaise circulation lymphatique (circuit intermédiaire entre le sang et les tissus), des variations hormonales ou de la dilatation des vaisseaux.

Souvent la femme enceinte a une sensation de jambes lourdes très très désagréable.

 

  1. Sommeil perturbé

Au fur et à mesure des trimestres, les positions pour dormir sont plus difficiles à trouver, en raison de ce ventre qui prend de plus en plus de place et l’appui du bébé, la position allongée peut devenir compliquée.

Le stress, l’anxiété peut aussi être à l’origine de problèmes de sommeil.

Et L’accouchement…

Sécrétée par l’hypophyse, l'ocytocine est l'hormone de la naissance par excellence. Elle est d'abord sécrétée dans la phase préparatoire à l'accouchement pour préparer l'utérus. Puis, le jour J, elle participe au bon déroulement du travail en augmentant l'intensité des contractions et en facilitant la mobilité utérine.

II - La réflexologie et la maternité : comment ça marche ?

La réflexologie, et plus précisément la néo-réflexologie, est une méthode naturelle de détente, de gestion du stress et de la douleur ; elle agit sur des points ou des zones réflexes des pieds par différentes pressions. Cet appui crée un arc réflexe qui se dirige à travers les nerfs rachidiens, le long de la moëlle épinière, atteint l’encéphale et l’hypothalamus. En tant que régulateur du système nerveux autonome (SNA), l’hypothalamus va stimuler des glandes, telles que l’hypophyse, l’épiphyse…, afin qu’elles sécrètent les différentes hormones nécessaires au rétablissement de l’homéostasie (équilibre du corps). C’est une technique d’auto-régulation.

Pour une future maman, les séances régulières de réflexologie plantaire spécialisé en néo-réflexologie lui apportent une détente et un bien-être incontestable, lui permet de prendre un moment pour elle. L’équilibre du système nerveux si recherché lui permet aussi d’équilibrer son système hormonal et ainsi de soulager les différents désagréments cités plus haut.

 

En résumé, la réflexologie contribue à la diminution de certains troubles organiques et fonctionnels, participe à la gestion du stress et de la douleur, à la circulation sanguine et lymphatique, renforce le système immunitaire et facilite l’élimination des toxines.

III - La séance de réflexologie pour les futures mamans

Le travail se fait sans pression.

La séance avec les futures mamans ne dure en tout que 40 mn maximum.

L’accompagnement de la grossesse peut se faire avec une séance à peu près toutes les 3 à 4 semaines, à partir du 4ème mois jusqu’à l’accouchement et même après.

Au dernier mois, il peut être proposé à la maman un protocole d’aide à l’accompagnement à l’accouchement : activation du système nerveux branche sympathique pour un effet « boost », stimulation de la zone réflexe de l’hypothalamus, hypophyse et épiphyse pour la production d’hormones nécessaire à l’accouchement (ocytocine notamment), puis stimulation des zones ovaires/trompes de Fallope/utérus/zone pelvienne en pression soutenue, également la zone réflexe de la colonne vertébrale pour diminuer le stress.

Un atelier avec le futur papa est intéressant, afin de l'initier avec des gestes adaptés, plus simples et ainsi le faire participer durant ce dernier mois. Il peut appréhender le jour J de façon plus sereine car il sera un acteur essentiel.

La réflexologie ne se substitue pas à la médecine conventionnelle. Le réflexologue ne peut pas faire un diagnostic, modifier un traitement ou participer à une décision thérapeutique. Conformément à la loi, la pratique de la réflexologie ne peut être en aucun cas assimilée à des soins médicaux ou de kinésithérapie, mais à une technique de bien être par la relaxation physique et la détente libératrice de stress. (Loi du 30.04.1946, décret 60669 de l’article l.489 et de l’arrêté du 8.10.1996.)


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